Aujourd’hui j’ai consulté un CV pour le moins étonnant, la personne en question avait enchainé des postes très prisés dans un secteur où les candidats sont bien plus nombreux que les offres d’emploi. Puis en perte de sens pendant sa carrière cette personne a effectué un revirement de carrière pour le moins inattendu dans la fonction publique.
Il y a quelques semaines je discutais avec un artisan, auparavant il avait été commercial, chef d’entreprise, etc…
Je suis toujours impressionné par ces personnes qui semblent se mouvoir au seins des environnements professionnels avec une aisance hors du commun. Ils donnent l’impression de n’avoir comme limite que l’ennui ou le sentiment d’être inutile. J’ai toujours été curieux de comprendre comment étaient câblés ces gens là. Outre un talent d’adaptation, je pense que ces personnes doivent également avoir une juste estime d’eux-mêmes.
Je dis « juste » parce qu’il est très fréquent de rencontrer dans le monde professionnel deux types de profil : Ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur, qui ne se font pas confiance à eux-mêmes ni à leurs compétences, et ceux qui vivent au quotidien sur la « montagne de la stupidité ». Cette dernière expression est directement tirée de l’effet Dunning-Kruger que l’on pourrait sobrement résumer par la phrase « moins on est qualifié dans un domaine et plus on est susceptible de surestimer ses compétences ».